Fernando Alonso (Renault) : "C'est très difficile pour les pilotes entre les chicanes et les différentes courbes et la voiture a toujours tendance à beaucoup sauter ici. C'est donc compliqué d'avoir deux fois la même trajectoire car chaque tour, il faut sentir les tours un peu différemment. Physiquement c'est exigeant mais je crois que le plus dur concerne la voiture qui est très sollicitée sur les vibreurs."
Giancarlo Fisichella (Renault) : "Je pense que Renault est position de force en ce moment. J'ai un moteur neuf et plus de puissance grâce à la nouvelle spécification, ce qui me donne de grandes chances pour la course (...) Nous pensons réellement que nous avons le package pour gagner à Imola."
Denis Chevrier (Renault, responsable d'exploitation moteur) : "C'est un développement normal (la version B du RS26) de notre cycle : nous avons cherché à augmenter la puissance en augmentant le régime, et à améliorer des domaines comme le remplissage et la combustion. En qualifications, nous pouvons nous attendre à quelques dixièmes de secondes de gain."
Michael Schumacher (Ferrari) : "Nous avons prouvé ce que nous pensions lors de premières courses mais, malheureusement, trop rarement : la vitesse est là ; le package marche. Nous sommes dans le coup. La nouvelle aérodynamique et les améliorations moteur sont un net pas en avant. Nous avons aussi travaillé sur les pneus et le set up et reçu un feedback positif dans chaque secteur. Je répète : maintenant, nous devons améliorer nos chances et cela signifie être toujours parmi les leaders. Nous avons bien réglé notre package lors des tests (à Vallelunga) et je pense que nous avons la voiture pour viser la victoire. Je ne crois pas que l'écart avec les leaders soit trop grand pour le combler. Imola devrait être la première étape vers ça. Je fais partie de ce monde depuis longtemps et il ne me rendra pas fou. J'ai déjà vu d'autres championnats se retourner complètement. La chose la plus importante est que nous avons le potentiel, tout est donc possible."
Jenson Button (Honda) : "J'ai toujours apprécié de courir à Imola. La piste contient une série de plusieurs types de virages et quelques chicanes, ce qui est assez difficile pour les pilotes. L'atmosphère est toujours plaisante et c'est une piste où je garde de très bons souvenirs. En 2004, je me suis qualifié ici en pole position, ma première en F1, et j'ai terminé la course 2e."
Rubens Barrichello (Honda) : "J'aime beaucoup le tracé et le défi que représentent les réglages de la monoplace, qui n'est pas facile à relever. J'ai connu des hauts et des bas à Imola. J'ai bénéficié d'un soutien considérable de la part des spectateurs dans le passé, mais j'ai également quelques souvenirs très tristes. Les difficultés rencontrées pendant la dernière course en Australie nous ont fait travailler encore plus dur pendant les essais des deux dernières semaines."
Shuhei Nakamoto (Honda Racing Development, directeur de l'ingénierie) : "La solution au problème de moteur rencontré par Jenson à Melbourne nous a satisfait à Barcelone et nous introduisons un moteur plus puissant pour le début de la saison en Europe."
Kimi Räikkönen (McLaren) : "Les plus gros facteurs à Imola sont les gros freinages et l'accélération, à cause de toutes les chicanes et des courtes lignes droites entre elles. Cela veut aussi dire que la performance en traction, freinage et la stabilité est la clé pour la course. Pour faire un temps à Imola, il faut attaquer les bordures et, parce qu'elles sont hautes, probablement plus qu'ailleurs, il faut une voiture assez souple pour bien passer les bordures. Le meilleur endroit pour dépasser est l'épingle de Tosa, au freinage et en accélération." Norbert Haug (Mercedes-Benz Motorsport, vice-président) : "
Juan Pablo Montoya (McLaren) : "Imola est un circuit très technique et exigent, le set-up est donc particulièrement important. C'est une piste à appuis moyens à fort. C'est l'un des trois circuits anti-horaire (avec Sao Paulo et Tuzla). Il applique une tension supplémentaire sur le corps, en particulier el cou. Cependant, ce n'est pas une grosse affaire. Piratella et Acque Minerali sont des super virages. Il faut s'assurer d'y attaquer assez et d'y avoir suffisamment de vitesse. Ils devraient être sympa avec le V8 !"
Norbert Haug (Mercedes-Benz Motorsport, vice-président) : "Environ 65% du tour est accélérateur à fond, c'est similaire aux deux premières courses, à Bahreïn et en Malaisie, tandis que le pourcentage en Australie était de plus de 70. Néanmoins, en raison des quatre périodes de safety car, la contrainte sur les moteurs a été moindre que d'habitude à Melbourne."
Ralf Schumacher (Toyota) : "Nous pourrions faire face à des températures assez fraîches à Imola, mais on ne sait jamais quel temps il fera là-bas. Nous avons souffert en début d'année à cause d'une météo fraîche, mais nous sommes montés sur le podium en Australie, ce qui démontre que nous revenons de loin."
Jarno Trulli (Toyota) : "Malgré le fait que l'on soit en Italie, je n'aime pas particulièrement ce tracé. Il fait souvent froid en cette période, mais les paramètres les plus importants pour la performance restent cependant la stabilité au freinage et la traction, ainsi que la faculté de la voiture à absorber les vibreurs."
Dieter Gass (Toyota, ingénieur en chef course et essais) : "De retour en Europe, nous devrons sans doute affronter des températures plus fraîches à Imola que celles que nous venons de connaître en ce début de saison. Cela aurait pu être un obstacle pour nous, lorsque l'on sait les difficultés que nous avons rencontrées à Bahreïn. Mais nous pouvons être confiants, l'équipe a effectué un important travail combinant les réglages de la voiture avec le développement des pneus nouvelle génération de Bridgestone devant mieux fonctionner lorsque les températures sont basses."
Nick Heidfeld (BMW) : "Nous allons nous aligner avec un train arrière modifié et un nouvel aileron avant. Notre but est de faire des modifications aérodynamiques à divers degrés avant chaque grand prix. Nous nous attendons à ce que beaucoup de teams arrivent pour le début de la saison européenne avec des voitures modifiées, ce qui devrait générer un changement dans l'équilibre des forces."
Jacques Villeneuve (BMW) : "La piste est sympa mais c'est la secondecourse avec ce moteur. Nous devrons donc faire un peu attention."
Nico Rosberg (Williams) : "Bridgestone a réalisé de bons progrès sur leur mélange pour les températures plus fraiches, comme nous l'avons vu à Melbourne. Les tests de l'équipe se sont bien passes à Barcelone la semaine dernière et nous avons bien progressé, spécialement avec le package aéro. Je connais Imola du GP2. ça va donc m'aider."
Sam Michael (Williams, directeur technique) : "Lors des tests à Vallelunga et Barcelone, nous avons travaillé à améliorer la fiabilité et la performance. Nous avons identifié le problème sur la boîte de vitesses de Mark [Webber] à Melbourne et mis en place les corrections nécessaires pour éviter ce type de défaillance."
Simon Corbyn (Cosworth, directeur de l'ingénierie course F1) : "Pour nous assurer la meilleur fiabilité moteur possible à Imola, les deux pilotes débuteront avec des CA2006 Série 2 neufs. Comme ni Mark ni Nico n'ont fini la dernière course, ils n'aurons aucun pénalité sur la grille."
Christijan Albers (Midland) : "Je suis impatient de disputer ce premier gp européen 2006. J'ai été impressionné par les nouvelles pièces testées à Silverstone. La voiture s'améliore vraiment. Imola est une piste sympa, avec une ambiance géniale. Ça va être l'attaque maximum!"
