Fernando Alonso (Renault) : "Comme c'est un circuit urbain, il y a du marquage au sol, qui, en cas de pluie, nous oblige à être très prudents car ces zones deviennent très glissantes. C'est aussi assez bosselé et la gomme met un certain temps à se déposer pendant le week-end. Tout cela fait que c'est un Grand Prix assez difficile."
Giancarlo Fisichella (Renault) : "Les deux premières courses ont révélé un très fort potentiel. Cet hiver, j'ai dit que je souhaitais me battre pour le titre et ces premières courses ont montré que j'avais de bonnes chances de me montrer performant sur tout type de tracé et de pouvoir prétendre à la couronne mondiale. C'est mon rêve et mon objectif. L'ambiance dans l'équipe est fantastique et je m'entends très bien avec Fernando. Tout est très positif."
Flavio Briatore (Renault F1 Team, directeur général) : "80% des problèmes qu'il a rencontrés la saison passée étaient de notre faute. Il est arrivé l'an dernier sans l'expérience d'une grande équipe et il fallait qu'il comprenne ce que cela impliquait, notamment en terme de pression. Cette année, il s'est préparé, nous le sentons plus décontracté et il s'est montré très rapide. Il a besoin d'un petit coup de pouce du destin mais cela arrive quand vous êtes fort et capable de prendre des risques car vous devez avoir confiance en vous. Et je crois qu'il en prend le chemin."
Michael Schumacher (Ferrari) : "C'est vrai que nous avons été mieux à Bahreïn. Mais nous devons nous demander à quel point elle était mieux sachant que je suis parti en recul de dix places (de 4e à 14e) et que Felipe était en fond de grille (...) Felipe a fait une bonne course et était rapide. Ce n'est pas une surprise pour moi car il l'a été tout l'hiver. Je n'ai pas eu un run idéal en termes de trafic. Donc si vous regardez la course correctement, ce n'était pas une surprise (...) Ce n'est pas impossible que nous décrochions notre première victoire à Melbourne. Nous sommes sûremenjt assez content d'où nous sommes par rapport à certains en ce moment et nous croyons en notre programme de développement. En termes de fiabilité, nous étions inquiets sur le moteur en Malaisie, c'est pourquoi nous l'avons changé. Mais ce n'étais pas vraiment nécessaire. Nous n'avons donc aucune inquiétude dans ce domaine en ce moment."
Jenson Button (Honda) : "Le circuit routier Albert Park est formidable pour les pilotes, mais également pour les spectateurs, qui peuvent être vraiment proches de l'action. Nous espérons profiter du podium en Malaisie et exploiter certains des développements des essais de la semaine dernière."
Rubens Barrichello (Honda) : "Malgré la météo, nous avons effectué du bon travail pendant les essais à Vallelunga la semaine dernière et les nouvelles idées que nous avons testées sont encourageantes. Notre monoplace semble performante dans tous les domaines pour le moment."
Gil de Ferran (Honda Racing F1 Team, directeur sportif) : "Le week-end à Melbourne devrait être très différent des deux premières courses : non seulement il s'agit d'un circuit provisoire, mais le climat devrait être plus frais. Même si nous avons été compétitifs jusqu'à présent, notre objectif reste l'amélioration continue et nous espérons que les activités engagées au cours des dernières semaines produiront des dividendes."
Shuhei Nakamoto (Honda Racing F1 Team, directeur) : "Melbourne représente un nouveau défi après la chaleur et l'humidité des deux premières courses. Coté moteur, nous avons quelques améliorations en cours, que nous allons introduire pendant les courses prochaines."
Kimi Räikkönen (McLaren) : "J'espère un week-end sans problème car la voiture est bonne et que pouvons avoir de bons résultats avec. Albert Park est une piste à hauts appuis et à faible adhérence, car la surface est toujours sale car c'est une vieille route qui n'est pas utilisée. Mais ça tend à se nettoyer rapidement le vendredi et ensuite la surface est plutôt douce. Il y a de gros freinages et des courbes franches, ce qui peut être dur pour les freins et les pneus, comme le virage N.3, et demander une bonne traction pour en ressortir."
Juan Pablo Montoya (McLaren) : "Il y a des endroits pour dépasser, premièrement dans le N.1, au bout de la ligne droite principale, où la vitesse passe de plus de 300 à 130 km/h, et aussi dans du N.2 qui suit. Une autre chance se situe dans le N.11, négocié à plus de 210km/h, en 4e."
Norbert Haug (Mercedes-Benz Motorsport, vice-président) : "Pour le moteur, Melbourne est encore plus dur que les circuits de Bahrain et de Malaysia. Plus de 70% du tour s'accomplit accélérateur à fond; C'est presque les 3/4 de la distance du tour. Cependant, les conditions climatiques de l'automne australien ne son pas aussi extrême. Lors des deux premiers grands prix le V8 de Juan Pablo a bouclé 1162 kilomètres en conditions extrêmes sans problèmes."
Mark Webber (Williams) : "Melbourne en a terminé de l'organisation des Jeux du Commonwealth Games et l'effervescence est toujours dans la ville. Un excitant Grand Prix va être un fantastique point d'orgue des deux semaines passées."
Nico Rosberg (Williams) : "Je ne suis jamais venu à Melbourne mais j'ai entendu dire que c'était très plaisant. Les températures plus fraîches vont être un petit changement par rapport à ce que nous avons vécu lors des deux dernières courses."
Jacques Villeneuve (BMW) : "BMW apporte beaucoup de pièces nouvelles pour le grand prix et ça va être un week-end intéressant pour moi. Comme notre performance, je pense que les deux points collecté en Malaisie montrent que nous sommes plutôt compétitifs, et c'était psychologiquement important pour le team. En plus, BMW a prouvé au sujet de mon moteur qu'ils peuvent réagir extrêmement vite lorsqu'un problème survient."